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Dubrovnik

Patrimoine mondial, formidable ensemble architectural abimé par la guerre et rebati par l’Unesco, site le plus visité de Croatie, et devenu ville musée. Les guides croates racontent inlassablement l’histoire de la ville mais aussi leur vécu personnel de cette guerre incompréhensible. Le site concentre à l’intérieur des remparts (environ 2 km de tour) palais, musées, ruelles étroites pavées de marbre, et des centaines de restaurants et d’échopes à touristes. En faisant le tour des remparts (ça vaut vraiment le coup) on voit beaucoup de maisons inhabitées, qui ont été restaurées pour le coup d’oeil mais qui repartent à la ruine. Magnifique et déconcertant. En tous cas l’industrie du tourisme marche à fond, un tourbillon incessant de bus déchargent des visiteurs de toutes nationalités.

Nous y venions en bus aussi, depuis Komolac, tout au fond de la Rijeka Dubrovacka où nous avons jeté l’ancre tout contre une roselière, en face de l’atelier du voilier qui répare nos voiles.

A Dubrovnik, les trilles incessantes des martinets à ventre blanc ont accompagné nos pas, même sous les nombreuses averses. Et à Komolac c’étaient les oiseaux de la roselière (poule d’eau, râle, bouscarle, et même un torcol qui s’est remis à chanter comme au printemps).

Et demain nous reprenons notre route vers le Montenegro.
Quelques photos de Dubrovnik, en attendant la mise a jour de l’album photo de la Croatie.

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Des Kornati à Dubrovnik

 

Les Kornati sont un groupe d’îles classées parc national, et du coup assez fréquentées par les voiliers. Les îles sont belles, en général déboisées mais quand même couvertes de végétation rase (sèche à cette période),

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et forment un magnifique plan d’eau pour les navigateurs. Elles sont inhabitées sauf quelques « konoba », auberges ouvertes à la belle saison,

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et seuls circulent par là les bateaux de particuliers ou des hotels flottants. On a eu pas mal de vent dans ce secteur, et comme on avait une passagère peu amarinée, on est allé visiter la parc national de Krka en remontant la rivière du même nom (c’est pour vous éviter de prononcer 2 fois le mot).

La rivière présente un spectaculaire ensemble de chutes, joliment aménagé mais extrêmement fréquenté !

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Les escales à Sibenik, Trogir, Split nous permettent de découvrir des villes riches d’un passé prestigieux, en témoignent les grosses demeures bourgeoises, les sculptures présentes partout (pas que sur les églises), les dallages de marbre etc. Mais beaucoup de monde, même encore en septembre.

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Du coup on ne reste pas longtemps « en ville », on préfère se ballader dans les îles, en descendant doucement vers le sud. Des îles, des rivages, des uvala, des petits villages, on en aura profité ! Tous comptes faits, on aura longé de près 106 îles dont 37 sur lesquelles on aura posé l’ancre et parfois les pieds. Et sur certaines plusieurs fois vu leur taille. Bon il en reste 1079 à faire !

Quelques ballades à pied ou en vélo nous permettent de compléter notre vision des paysages, mais nous regrettons la pauvreté apparente de la faune et de la flore (la saison y est pour quelque chose mais pas que…), malgré quelques belles rencontres : faucon d’Eléonore dans les falaises de Vis !

et voila comment on fait de l'ornitho, maintenant !
et voila comment on pratique l’ornitho, maintenant !

 

la spiranthe, une orchidée automnale
la spiranthe, une orchidée automnale
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un petit duc apprivoisé !

L’attrait de la montagne a quand même fait son effet quand nous avons vu la formidable muraille qui s’élève au dessus de Makarska.

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le port de Makarska

Le parc de Biokovo s’élève à 1762 m à seulement 5 km de la mer, et on passe du climat méditerranéen au climat montagnard, avec chamois (vus), loup, aigle royal (vu) en quelques centaines de mètres.

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alt. 1400 m, le port de Makarska et les iles de Brac et Hvar
alt. 1400 m, le port de Makarska et les iles de Brac et Hvar

Et si vous allez en bateau à Makarska, amarrez vous près de la statue du « touriste », spectacle garanti, tout le monde se prend en photo devant avec des poses !

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Le voyage c’est aussi de l’entretien de la monture : les voiles (déjà anciennes) vieillissent et le rapétassage ne suffira pas ; à Dubrovnik nous allons essayer de faire changer la bande anti-UV du génois par un maitre voilier.

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Photos de Croatie

en ligne sur l’onglé photos !

On est à Makarska, sur le « continent », on vient de passer la journée en montagne pour voir un peu les chamois, ça change des goélands !

Les martinets sont toujours là (il s’agit du martinet pâle, qui migre plus tard que le martinet noir). Mais ça fait du bien de les voir !

Croatie

Presque 1 mois déjà que nous sommes en Croatie et pas une ligne ? C’est les vacances ou quoi ?
Excuse : pas de connexion internet suffisante…
Nous ne sommes pas restés longtemps en Istrie, sans doute pleine de charme mais surtout pleine de touristes ! Les 1185 iles croates nous attiraient et nous y sommes allés rapidement. Des iles de toutes tailles, de toutes formes, montagneuses ou plates, boisées ou rocheuses avec tous les intermédiaires, habitées ou désertes même en été, il y en a pour tous les goûts.
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Souvent ce ne sont pas des paysages grandioses, mais c’est assez beau, et il est très agréable de se balader d’une ile à l’autre, de découvrir l’autre coté, de se baigner dans les eaux claires…
C’est une ambiance très particulière, inédite pour nous.
En plus en navigation c’est pratique, quand un mauvais vent nous surprend, il suffit d’aller chercher sur l’ile d’à coté le coin abrité du vent et des vagues, de trouver l’uvala accueillante et d’attendre.

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une uvala (ouvala) est une crique de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de mètres de longueur.

Parfois on flashe sur un bout d’ile, ou sur un ilot comme HrPo hliba, notre petite ile « déserte »
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… qui recelait une boite contenant un livre d’or !
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L’ile qui nous a le plus impressionné est Pag, en bonne partie complètement nue, roches hérissées difficilement parcourables, paysage minéral avec quelques végétaux épars, et plus loin des formations buissonnantes.
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Et c’est là que nous avons vu le plus de moutons, car l’élevage sur cette ile fournit un fromage réputé. Mais là, hors période de lactation, les animaux sont lâchés sur l’ile

13 moutons sur cette photo !
13 moutons sur cette photo !

– mais attention ! Chacun chez soi, en témoignent ces murs sur des kilomètres !
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Sur les iles habitées quelques petites villes avec parfois de beaux monuments, comme à Rab avec ses 4 campaniles,
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des villages avec leur minuscule port (mais certains on un quai pour le ferry), une épicerie et un bar.
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Quand on monte sur un sommet, les panorama permettent une vue d’ensemble de ces iles
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On ne s’en lasse pas !

Zadar
Retour sur le continent pour récupérer Nina qui va passer une semaine avec nous.
Zadar est une capitale régionale, avec une vielle ville sur une péninsule entre la mer et une uvala qui abrite le port. Zadar a beaucoup souffert des dernières guerres et en porte encore les stigmates, même si beaucoup d’effort sont fait pour restaurer les nombreux monuments et pour rendre la ville accueillante au tourisme.
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L’orgue marin (vu à la télé sur Thalassa) attire beaucoup de monde et c’est vraiment original.
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Nina dit qu’au bout d’une heure (en nous attendant) ça fout les glandes !
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Et ça c’est la salutation au soleil, des lumières générées par le mouvement des vagues, avec l’énergie solaire.

Venise

10 aout 2015

Des centaines de photographes ont fait des milliers de photos de Venise et de sa lagune, donc on va pas vous en faire des tonnes.
Venise est un ville magnifique, y pénétrer avec son bateau est une expérience peu ordinaire.

sur le canale della Giudecca
sur le canale della Giudecca

Nous avons pu passer 2 nuits dans un yacht club en face de la place San Marco, sur l’ile de San Giorgio maggiore.

le Palais des Doges vu de note place au yacht-club ou presque
le Palais des Doges vu de note place au yacht-club ou presque

Au cœur du site, donc ! Il est évidement interdit de se balader dans les petits canaux avec son bateau perso, c’est déjà assez encombré comme ça avec les professionnels (vaporetti, taxis, gondoles, livreurs et artisans), et les habitants. Mais on peut prendre les grands canaux qui sont quand même intéressants à parcourir, dans une circulation un peu hallucinante et une eau très agitée ! Mais pour découvrir la ville le vaporetto va très bien. Il y a beaucoup de monde, oui (et beaucoup d’asiatiques), mais c’est la chaleur un peu exceptionnelle qui nous a plombé le séjour. C’est actuellement la biennale des arts contemporains, aussi nous avons vu plusieurs expos dans des lieux frais !
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Puis direction la lagune, plus calme ! (mais ce n’est pas la bonne saison pour profiter de ses ambiances particulières)
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et mouillage en face de Burano,

au mouillage en face de Burano
au mouillage en face de Burano

une ile pittoresque et pour cette raison envahie dans la journée (et encore plus d’asiatiques – qui prennent des millions de photos !). Mais retour au calme le soir, où il est bon de s’affaler à une terrasse de café pour boire un spritz,
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apéro très vénitien et très rafraichissant, en écoutant un groupe de locaux chanter spontanément au bistrot voisin (eux aussi tournaient au spritz!).

En prime : une nouvelle page de photos dans l’album, et une mini video terrible ici :

Mardi 11 aout : nous avons traversé, et sommes maintenant en Croatie, à Novigrad, pour les formalités d’entrée, puis ce soir à Porec.

Delta du Pô

3 aout 2015

Dernier point d’intérêt avant Venise : le delta du Pô, rencontre entre l’eau et la terre qui n’est pas sans rappeler la Camargue ou le delta de l’Ebre, dans lesquels j’ai adoré trainer mes jumelles (ben oui je ne suis pas obnubilé QUE par les falaises calcaires!). Mais cette fois par la mer, sans pouvoir rentrer à cause des faibles profondeurs d’eau, les chenaux sont réservés aux initiés, qui font d’ailleurs bien attention aux bancs de sable qui se déplacent et font risquer l’échouage : très peu pour moi !
Donc on n’approche la côte que très lentement et en restant dans les 2 m de profondeur, on est encore à 2 ou 300 m du rivage. Quelques ambiances magiques quand même.

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Pour faire des photos de la cote (tellement plate), il fallait monter au mat.

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Magique, surtout la dernière nuit où un groupe de dauphins est venu chasser près du bateau, j’entendais leur souffle sous la lune.

Les gens du coin, eux, viennent passer la journée à la mer, sous des toiles hâtivement tendues entre des pieux (beaucoup sont permanentes, mais très rustiques).

Ici c’est la sterne naine qui est la plus remarquable. Familles très bruyantes avec les jeunes qui quémandent sans arrêt. Il y avait aussi des huitriers pie, quelques courlis. Et au milieu de tout ça,
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une raie (c’est la raie au milieu … bon ….) que je n’ai pas pu identifier (une pastenague ?).

Et ce soir c’est enfin Venise, mais c’est une autre page…

cote italienne adriatique

Pas grand-chose à en dire, mais quelques joyaux à signaler.
Dans la région des Pouilles (Pugli) les villes installées au bord de la mer ont rivalisé pour bâtir la plus belle cathédrale au bord de l’eau ou presque. Vu de la cote, voire du port, ce n’est pas mal

Molfetta
Molfetta

Sinon la cote est plate, mais rocheuse et donc pas vilaine.

Et puis il y a quelques joyaux : le « promontoire du Gargano » (l’espèce d’éperon qui dépasse de la botte au dessus du talon). T’en veux de la falaise calcaire ? Là. Avec des grottes ? Là. Et de calanques ? Là. Et des colonies de martinets à ventre blanc ? Aussi (et aussi des noirs)
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Magnifique. Par contre évidemment il y a plein de monde, surtout des gros bateaux qui entassent les visiteurs venus des ports voisins.

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Après Gargano, un peu au nord, il faut aller voir les iles Tremiti. Charmant et un peu plus calme,

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et, cerise sur le gâteau : ici on voit dans l’eau ! ( 7 m de fond sous les pieds),
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particularité rare depuis que nous sommes entrés en Adriatique… En général l’eau est vert glauque, opaque et souvent parsemée de déchets plastiques.

Plus rare encore : un concert nocturne de puffins de Scopoli, un truc à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Ce puffin (oiseau marin fréquemment rencontré en Méditerranée), anciennement associé au  puffin cendré, est endémique de ces iles.

La cote depuis le Gargano est une succession quasi ininterrompue de plages privatisées (avec parasols et transats) et sonorisées : musique et publicité, que j’entends depuis le bateau. Comment les gens peuvent-ils supporter cela ? En plus ils paient !
Ce matin en m’éloignant de la cote j’ai vaguement aperçu dans la brume de chaleur l’imposante barrière rocheuse des Abruzzes (tiens, comment nomme-t-on ses habitants ? ouf … ça c’est les effets néfastes de la chaleur !)

îles éoliennes mais géothermie !

Nous longeons rapidement la côte nord sicilienne

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Isola delle femine
Isola delle femine

 

le normande
Cefalu

pour faire une escale prolongée aux îles éoliennes qui nous ont été recommandées.

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C’est un chapelet d’iles volcaniques, 7 principales + quelques cailloux, dont certaines ont une activité régulière. La plus connue est le Stromboli, qui crache et tousse, que nous gravîmes : 900 m de dénivelée sur les pentes escarpées du volcan, pour se trouver à la tombée de la nuit au dessus du cratère et admirer le travail de Vulcain (l’une des îles s’appelle Vulcano). Impressionnant, le souffle de la Terre et tout de suite après, le crachat de lave (port du casque obligatoire), dans un froid glacial comparé à la chaleur de la journée et de l’ascension. La redescente nocturne dans la pente raide de sable volcanique était aussi un moment très particulier.

Toutes ces îles sont habitées, c’est assez joli, et surtout les côtes sont magnifiques, avec leurs formations volcaniques très diverses et parfois très colorées (voir l’album consacré).

Le Stromboli est très fréquenté, plusieurs groupes montent chaque soir voir le spectacle (guide obligatoire)

Puis passage du détroit de Messine, particulier par le courant qui s’y établit, comme à Gibraltar.

Photo clapot
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Cela crée parfois des mouvements bizarres dans l’eau, mais les bretons connaissent !

Actuellement c’est la remontée vers Venise en suivant la côte adriatique italienne. Et en solitaire pour Xavier à partir de Brindisi, Babeth rejoignant sa famille en France pour quelques semaines.

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entrée du port de Brindisi, tout n’est pas poétique !

Sardaigne Sicile

22/06/15

Un plus encore pour Carloforte. Les voisins de ponton très gentils nous prêtent leur voiture pour faire le tour de l’île (pour les remercier, le soir je leur fais une visite guidée de la saline et de ses habitants à plumes). Encore des merveilles au compte de cette petite île qui mérite vraiment le détour.

geyser pétrifié
geyser pétrifié

(voir aussi l’album photos). C’est aussi l’un des rares sites de nidification du faucon d’Eléonore (falco della regina), qu’on a entr’aperçu.
Bref on part quand même car le créneau météo pour passer en Sicile se rapproche.
Une étape encore à Cagliari la capitale sarde, ville bien sympa malgré son côté industriel. J’en profite pour entretenir le moteur.
cagliari

Et curieusement la dernière vision de la Sardaigne (capo Carbonara) ressemble étrangement à celle de la Corse (iles Lavezzi).

Capo Carbonara
Capo Carbonara

Traversée vers la Sicile : 160 milles à couvrir, départ du mouillage à 6 h du mat, vent portant moyen pour augmenter progressivement et finalement devenir assez fort dans la nuit, mais surtout la mer est levée et très désagréable. Houle invalidante car le bateau bougeait trop et on ne peut pas faire grand chose d’autre que regarder ces grosses vagues qui soulèvent le bateau comme un fétu, mais c’est quand même un spectacle fascinant, et impressionnant la nuit (ça ne faisait que 2 m de creux, ridicule pour ceux qui ont connu plus!)
Arrivée 40 heures plus tard à San Vito lo Capo (crevés… ) et paf de magnifiques falaises calcaires bordent la côte. Mais si les montagnes de l’arrière pays sont très belles , la côte est très urbanisée et industrielle avec peu d’abris possibles. C’est comme ça tout le long jusqu’à Cefalu où nous serons demain ;

San Vito le Capo
San Vito le Capo

Sardigna ancora

12/06/15

Ajout d’un album « Sardaigne » (en ordre inversé, comprend pas pourquoi)

Et bien oui, la Sardaigne c’est magnifique ! Une incroyable diversité géologique génère une palette de paysages que nous découvrons en suivant les côtes, sans jamais nous lasser. Avec des pépites comme capo Caccia
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des falaises monumentales qui plongent dans l’eau profonde, on peut raser la roche en bateau ! Un escalier de 560 marches descend à flan de falaise pour accéder à la grotta di Nettune.
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La falaise est habitée par des colonies de martinets noirs et de martinets à ventre blanc, dont les petits sont visibles dans les fissures.
ou les dunes de Piscina (merci Stephan!) avec leurs genévriers centenaires, paysages surprenants qu’il vaut mieux parcourir le matin tôt (chaleur)
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ou des formations volcaniques bizzaroïdes qu’on se croirait sur une autre planète
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On a envie de s’arrêter partout, d’y passer plus de temps, de flâner encore plus. Mais faut croire qu’on a pas encore pris le pli et on continue d’avancer, des fois au moteur tellement le vent est faible.

Et nous voilà à Carloforte sur l’ile San Pietro, petite ville super sympa, peu touristique, à l’architecture d’influence génoise.
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On bade, on prend le caffè en terrasse, on découvre la petite industrie du thon rouge, spécialité locale.
Une petite saline abandonnée borde la ville et abrite quelques flamands roses, sternes naines et pierregarin, échasses blanches, avocette, goéland railleur…
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Le port est sympa et pas cher, on y reste 3 jours vu qu’en plus le sirocco souffle trop fort.

PS : la plongée ? Oui ça a été bien, Babeth a vaincu son appréhension de l’immertion, du coup on a acheté une combi de plus pour Babeth, mais on a pas encore fait de sortie d’exploration (sans bouteilles) à 2.
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