3 aout 2015
Dernier point d’intérêt avant Venise : le delta du Pô, rencontre entre l’eau et la terre qui n’est pas sans rappeler la Camargue ou le delta de l’Ebre, dans lesquels j’ai adoré trainer mes jumelles (ben oui je ne suis pas obnubilé QUE par les falaises calcaires!). Mais cette fois par la mer, sans pouvoir rentrer à cause des faibles profondeurs d’eau, les chenaux sont réservés aux initiés, qui font d’ailleurs bien attention aux bancs de sable qui se déplacent et font risquer l’échouage : très peu pour moi !
Donc on n’approche la côte que très lentement et en restant dans les 2 m de profondeur, on est encore à 2 ou 300 m du rivage. Quelques ambiances magiques quand même.
Pour faire des photos de la cote (tellement plate), il fallait monter au mat.
Magique, surtout la dernière nuit où un groupe de dauphins est venu chasser près du bateau, j’entendais leur souffle sous la lune.
Les gens du coin, eux, viennent passer la journée à la mer, sous des toiles hâtivement tendues entre des pieux (beaucoup sont permanentes, mais très rustiques).
Ici c’est la sterne naine qui est la plus remarquable. Familles très bruyantes avec les jeunes qui quémandent sans arrêt. Il y avait aussi des huitriers pie, quelques courlis. Et au milieu de tout ça,
une raie (c’est la raie au milieu … bon ….) que je n’ai pas pu identifier (une pastenague ?).
Et ce soir c’est enfin Venise, mais c’est une autre page…