Mise à jour de l’album photo de la Croatie
Nous sommes entrés au Montenegro (qui faisait partie de la Yougolslavie) par les Bouches de Kotor, une série de 3 « lacs » intérieurs au pied des montagnes.
Tout au fond, la petite ville de Kotor disparaît derrière l’énormité du tourisme moderne !
heureusement, il ne reste pas tout le temps et nous avons pu profiter du site, entre les averses.
La montagne est magnifique. L’automne est déjà là, en témoignent les étals de champignons sur le marché (cèpes secs, girolles fraiches). Mais la fraicheur aussi, le soir, et la durée du jour qui décline.
Ce sont aussi des ambiances complètement différentes,
Avec la nette diminution de la fréquentation touristique (sauf sur des sites majeurs tels Kotor ou Dubrovnik), les voyageurs de l’arrière saison ont un autre contact avec le pays. A Perast nous avons pu nous amarrer au quai du village, normalement réservé aux bateaux d’excursion,
et pu discuter (en français) avec des locaux. Nous sommes surpris de constater que certaines maisons (de l’ordre de 5 à 10%) dans les villages des bouches sont en ruine, alors que la pression immobilière doit être forte, vu le nombre impressionnant de maisons neuves et de chantiers. Notre interlocuteur nous a expliqué que c’était du à l’éclatement des familles lié à l’immigration, et à l’impossibilité de racheter ces maison à des indivisions insaisissables.
Rencontre également d’autres navigateurs, Mimmo et Vincenzo, sur leur Halberg Rassy. Echanges en anglais, français et italien.
Nous sommes partis des Bouches vers le sud avec une bora (vent descendant des montagnes) assez forte, pour nous réfugier pendant 2 jours au fond de l’ouvala de Bigova, amarrés à une bouée (normalement réservée au restaurant du village). Le 2ème matin, nous avons du aller récupérer au fond de l’uvala notre annexe, qui s’est fait la malle dans la nuit, mal amarrée !
Et aujourd’hui, au port de Budva, nous surveillons le martin pêcheur du coin de l’oeil, sous les cris des chocards à bec jaune, descendu de leur montagne toute proche.
NB : au Montenegro, les autorités exigent le permis bateau, non obligatoire en France pour les voiliers. Du coup comme seule Babeth le possède, elle est devenue capitaine…. Jusqu’à nouvel ordre !!! (dixit Xavier)