Archives de catégorie : 2015 7 Cyclades

Santorini

Nous quittons les Cyclades, après avoir passé 6 jours à Santorin, île volcan appelée aussi Thira. Magnifique, somptueux, géant… « l’un des sites géologiques les plus impressionnants au monde » ! L’ile s’est effondrée dans la mer, ne laissant émergée que la périphérie, incomplète. Au milieu a émergé en plusieurs éruptions (la dernière en 1950) une ile volcanique encore active. Le tout donne des paysages extraordinaires, et un bassin de navigation exceptionnel pour nous, pour nous seuls d’ailleurs en février.

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Et heureusement car Thira est envahie pendant la belle saison et doit être inabordable. La vie insulaire est donc liée au tourisme de masse à 90 %, le reste étant viticole car le vin de Santorin se vend très bien. La vigne est taillée de façon très spéciale, ici !

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Les villages sont donc remodelés par… le tremblement de terre ravageur de 1956 et par l’accueil du tourisme. Pourtant certains villages sont spectaculaires, accrochés sur les pentes de la caldera pour avoir la vue sur mer, tu parles, les locations sont beaucoup plus chères !

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Mais en février on est surtout dans la saison des travaux, et le moyen de déplacement le plus commode pour les matériaux dans ce dédale de petites ruelles pentues séparant les minuscules maisons mi-troglodytes mi superposées est la mule !

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Nous avons passé un peu de temps abrités du mauvais vent du sud dans une petite crique sur Néa Kamena, l’ile volcanique centrale, inhabitée. Ces paysages sont toujours d’une beauté spectaculaire, pour qui aime ça ! (souvenir du piton de la Fournaise à la Réunion)

Mon nouvel appareil photo, don de notre sponsor Vue d’ici, s’en est donné à cœur joie !

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fleur de souffre et de gypse à la bouche de la fumerolle
fleur de souffre et de gypse à la bouche de la fumerolle

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Si à Santorin, le touriste est actuellement souvent chinois

violoniste grec et danseuse chinoise
violoniste grec et danseuse chinoise

et il y a en ville des boutiques ou restos ciblant la clientèle chinoise,
on trouve aussi les traces de la civilisation minoenne (2000 av-JC), avec ses magnifiques fresques (musée de Fira).

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Civilisation fameuse en Crête, que donc, par une mer très agitée mais avec très peu de vent, nous rejoignons au moteur ce lundi 15 février… traversée très désagréable, qui s’est terminée au mouillage dans un joli petit golfe, dans lequel la houle rentrait bien !

Au port de Rethimnon, nous rent-a-car pour visiter la Crête.

A suivre…

Cyclades suite

Nous cinglons sur Astypalaia, vent du Nord dans la dos, toutes voiles dehors, génois tangonné en ciseau. 5 à 6 nœuds dans un vent de 4 Beaufort environ. Nous avons contourné la pointe Est d’Amorgos, longeant une formidable falaise plongeant droit dans la mer Égée. Malheureusement des nuages s’accrochent aux sommets et la lumière n’est pas top pour les photos.
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Amorgos est une grosse ile dans laquelle on peut circuler à pied sur des sentiers bien balisés, et plein de choses à voir : des chapelles, des églises, un monastère accroché dans sa falaise, les moulins, de beaux villages, des vues sur mer, des vues sur falaises…
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En hiver la vie y est tranquille, les 2 petits ports sont quand même bien vivants, les cafés sont ouverts, avec toujours un peu de monde dedans. Quasiment pas de touristes, et nous sommes seuls en voilier.

Étape suivante : Astypalaia. Pourquoi ? C’est un belle ile parmi les autres belles iles des Cyclades (oups pardon, du Dodécanèse), elle a une forme de papillon, et plein de criques où poser l’ancre.
Nous avons fait le décompte pour être en Irlande début juin : il faut qu’on reparte de Crête fin février, donc finalement on n’a plus beaucoup de temps à passer en Égée. Dommage, on zappe la cote turque, et les iles du Dodécanèse (dont Rhodes est la plus connue), pour passer un peu plus de temps en Crête, en passant par l’ile volcanique de Santorin.
Dans les petites Cyclades, à Koufounissa, nous avons sympathisé avec le jeune médecin de l’ile. Pour les 400 habitants permanents, il y a un petit centre médical, avec un médecin et une infirmière. Ils ne croulent pas sous le boulot. La difficulté est de maintenir un médecin permanent sur l’ile, avec un petit salaire et peu d’attractivité… comme dans nos zones rurales en France. Mais Costa est très content de rester un an dans ce petit paradis, avant de retourner à Athènes faire une spécialisation. Sur son invitation, j’ai pu assister (à mon premier passages quand j’étais seul) à une soirée cours de danses traditionnelles. Le lendemain j’embarquai le prof de danse vers Naxos, il a préféré la traversée en voilier plutôt qu’en ferry. L’occasion de parler avec lui comme avec Costa de la situation politique grecque, du développement touristique dans les iles, de la vie des iliens. En tous cas on est bien contents d’être là hors saison touristique. La petite ile de Koufounissa, comme les autres, voit sa population décupler, les rapports ne sont pas les mêmes ! Si on fait du stop, on est pris par la première voiture qui a de la place, les gens sont très gentils. Et qu’est-ce qu’on fait là en plein hiver ? Et en voilier, en plus !

Nav en conditions hivernales. Soyons honnêtes : c'était plutôt exceptionnel !
Nav en conditions hivernales. Soyons honnêtes : c’était plutôt exceptionnel !

Astypalaia très sympa aussi. Malgré les nombreuses résidences pour tourisme construites récemment. Nous y passons quelques jours. Tranquilles.

à la Hora d'Astypalaia, chapelles minuscules et brochettes des petites motos omniprésentes
à la Hora d’Astypalaia, chapelles minuscules et brochettes des petites motos omniprésentes
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le petit café pour prendre un ouzo à midi

 

Petites Cyclades

jeudi 7 janvier, au mouillage dans la petite et charmante crique de Kalotaritissa, sur l’ile d’Amorgos
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Je me suis rendu dans cette crique presque fermée en prévision d’un coup de vent de sud-ouest à ouest les 2 jours suivants. Le vent a effectivement bien forcit cette nuit, mais surtout, à 8 h ce matin, le ciel est bien noir et on entend gronder le tonnerre : l’orage arrive sur moi. J’ai eu le temps de stopper l’éolienne, de débrancher l’électronique et l’ordi, et de rallonger la chaine au maximum (60 m) avant que les hostilités ne se déclenchent. Pluie et vent violents, vagues hautes et serrées malgré la proximité du rivage protecteur, moins de 200 m. Les rafales font parfois pivoter le bateau, qui se met en travers et se met à giter comme si on était en navigation. Mais l’ancre tient très bien, le bateau ne fait que gigoter sur place. Au bout d’une demi-heure un peu angoisssante, le gros de l’orage s’éloigne, la pluie cesse et je mets le nez dehors, pour voir… l’annexe qui s’éloigne tranquillement du bateau, son amarre à sa suite !!! et pourtant, un tour mort et 2 demi clés n’ont jamais largué ! L’aurais-je mal amarrée hier soir ? En tous cas j’aurais du vérifier le vérifier avant le coup de vent. Toujours est-il que l’annexe vient de se détacher, quand je la vois elle aurait encore été rejoignable facilement à la brasse, à 20 m de moi seulement, mais je ne suis pas assez courageux, pas assez bon nageur, et puis après l’avoir rejointe ? Le vent est encore fort et se dirige vers la cote aux rochers découpés et coupants ! Je la regarde donc, la rage au ventre, m’engueulant copieusement. L’annexe est une pièce importante du bateau, sans elle plus de mouillage – ou alors sans aller à terre !

Mais finalement elle ne va pas s’empaller sur les rochers, le vent la fait suivre le relief et se diriger vers la baie suivante. J’étudie la carte, oui c’est faisable, d’autant que l’orage s’éloigne, il ne pleut plus, même si le vent est encore fort. Vite je démarre le moteur, et en avant pour relever le mouillage, ce qui n’a pas été simple, ça tirait encore fort, avec l’étrave qui part une fois à droite, une fois à gauche, et ça aurait été mieux à deux ! Mais manœuvre réussie, un peu de sur place au moteur le temps de bien ranger tout ça et de tout refermer, et c’est parti pour la poursuite en mer Egée ! En fait ça a été la partie la plus facile, la mer n’est pas grosse malgré le passage de l’orage, et le vent dans le dos pas besoin de faire forcer le moteur (j’ai pas mis les voiles, quand même !), d’autant que la coquine n’est pas si loin, je l’ai rejointe à un peu plus d’1 km de là. Au large d’une crique où se tient l’épave d’un caboteur qui a servi au tournage du Grand bleu, mais près d’un ilot qui semblait l’attirer (effet de contre courant ?). La récupération a été très facile, en prenant bien soin de débrayer le moteur pour que l’amarre de l’annexe ne se mette pas dans l’hélice – c’est le métier qui rentre !

Et retour dans la crique bien abritée, re-mouillage pareil avec toute la chaine, et … café bien mérité !

Dans la journée le vent a forci (7 Beaufort prévu, et tenu), le mouillage tient bien.

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le bateau tire autant qu’il peut, mais l’ancre tient !

Le jour, tout va bien, on peut contrôler comment se comporte le bateau, s’il ne recule pas, mais la nuit on ne voit plus rien, c’est quand même angoissant. Le vent doit bien faiblir demain, toujours d’ouest, ce qui me permettra d’aller mouiller dans la petite ile voisine, qui a l’air sympa.

 

Amorgos, le lendemain.

Les petites Cyclades sont magnifiques. Les iles sont souvent de gros rochers à la végétation rase (genévrier, pistachier, thym, bruyère… ne dépasssant pas 1 m dans le meilleur des cas) et clairsemée ; on peut se déplacer facilement dessus.

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C’est souvent calcaire mais aussi schisteux avec plein de variétés de roches, avec des modelés très divers. Je me régale à arpenter ces espaces sauvages, même si la faune est très réduite : fauvette mélano très présente, quelques linottes et rouge-queues, parfois le discret merle bleu, un crécerelle ou une buse de temps en temps, et au bord de l’eau le martin pêcheur – comme oiseau marin seulement le goéland leucophée, en effectifs limités. Exceptionellement la chevêche d’Athéna (la petite chouette qu’on retrouve en effigie sur la pièce de 1 Euro greque).

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L’élevage est encore bien pratiqué sur les îles, chèvres et moutons, mais aussi quelques vaches (!). Les chèvres sont souvent en liberté, parfois relative quand elles sont entravées (une cordelette de 40 cm relie une patte avant à une patte arrière, pratique interdite je crois, et en tous cas dérangeante). Les parcs sont séparés par de hauts murs de pierres sèches complétés par des grilles de fer… souvent difficiles à passer pour l’arpenteur de terrain !

Gramvousa est un ilot tout proche d’Amorgos, desert mais qui a été habité et cultivé, en témoigne ces nombreux murs, cette aire à battre (qui prouve que des céréales ont été cultivées dans ces terrains archi secs!)

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et d’anciennes constructions pour des bergers et leurs troupeaux. Construites en pierre sèche, toit en tronc de genévrier sur lesquels étaient posés des pierres plates.

De moderne sur cet ilot, on ne trouve qu’une petite chapelle (ah oui hein, il en faut une!)

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et … des cartouches vides, car la chasse au lapin, qui semble abondant et sans prédateur, doit bien marcher !

 

Amorgos est une grosse île, très montagneuse, à découvrir (a servi au tournage du film « le grand bleu »)

Mais pour l’instant, après amarrage au quai, recherche de quelqu’un qui me prêtera sa machine à laver, la laundry locale étant fermée, d’un cyber-café pour la com – ben non il est fermé – d’un bus pour aller à la hora (le village principal et originel, placé bien en hauteur pour se protéger des pirates), ravitaillement bouffe, toutes les épiceries, dites supermarket, sont ouvertes ici, essayer de refaire le plein d’eau. En général, l’eau est rare sur ces iles, qui sont alors ravitaillées par un cargo qui porte de l’eau douce depuis le continent. Il est arrivé hier soir peu après moi.

 

 

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Amorgos vue de Gramvousa

Les Cyclades

Mises à jour : 1 album photo de Grèce et un d’Albanie (le précédent était incomplet)

 

Et la suite de l’aventure mécanique : après le passage du Canal de Corinthe, impressionnant,
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bon sang j'espère que ça va tenir !
bon sang j’espère que ça va tenir !

escale à Athènes pour faire revoir l’alignement boite/arbre. Athènes n’était pas prévue dans notre itinéraire, énorme ville très vivante et très riche en histoire, mais bon la ville…
On a quand même rencontré Christian et Alexandre, les amis de ma sœur Annik, qui vivent ici, et qui nous ont bien raconté ce qui se passe entre l’Europe et la Grèce, qu’on est en train d’assassiner tranquillement, sous la houlette de l’Allemagne ; les entreprises publiques bradées au privé (récupérées par des consortium allemands), la découverte des soupes populaires, le taux de suicides qui s’envole, le déni de démocratie locale par le triumvirat, etc. Mais cela ne se voit guère pour nous, tant le peuple grec est adepte du bien vivre : les terrasses de café sont bondées, les jeunes sortent et font la fête, les magasins sont pleins de choses comme en France… La consommation a quand même sérieusement chuté, les entreprises fonctionnent au ralenti, ou ferment. Quel avenir pour les jeunes ? Alexandre craint que la réaction populaire ne soit finalement violente, ce qui n’arrangera rien…
En tous cas nous on laisse de l’argent ici, avec la réparation du bateau (démontage et  remise à niveau de  l’inverseur)!
A Athènes, nous avons visité le musée de l’Acropole, tout neuf, très moderne, une splendeur !

avec vue sur l'Acropole juste derrière
avec vue sur l’Acropole juste derrière

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Puis en suivant la cote, un arrêt au Cap Sounion, notre premier temple grec antique, tout près de la côte.
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Ses seuls visiteurs étaient des perdrix choukar, pas du tout sauvages !
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Et ça y est on est dans les Cyclades ! Kithnos, Seriphos, Paros et Naxos ont déjà reçu notre visite.
A Kithnos, un mouillage superbe et désert,
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les collines sont occupées par les chèvres, et nous avons même trouvé une source d’eau chaude au bord de la plage, alimentant une sorte de baignoire creusée dans les graviers, donc bain chaud sous les étoiles !

A Seriphos, escale au petit port, en plein travaux d’extension
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et découverte du village cycladique par excellence, construit en hauteur pour échapper aux pirates à l’époque. Les minuscules maisons blanchies tous les ans, toits en terrasse, séparées par des ruelles étroites et tortueuses, tout cela très propre… et un peu désert (le port était assez animé).
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Et un nombre // inimaginable – improbable – incroyable – incalculable, cocher la mention appropriée// d’églises, souvent minuscules aussi, avec le toit et le dôme bleu cyclade (pas toujours). Pour ce qu’on a pu en voir, ces lieux de prière sont tenus très propres, même ceux situés en rase campagne et régulièrement fréquentés.
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Le vendredi 11, départ à l’aube avant le début des travaux au port ! (dès 7 h les barges de travail bloquent l’entrée)
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le vent prévu à la météo est assez fort, mais le sera encore plus les jours suivants, et la mer qui augmente au fur et à mesure ! 2 ris à la grand voile, génois réduit, trinquette à poste si on doit encore réduire la voilure. La mer est grosse, le vent est tenable mais c’est sportif, surtout qu’il vaut mieux barrer, le pilote automatique ne se débrouille pas toujours bien dans les grosses vagues. 32 milles à parcourir, ça avance bien, il fait frais, le soleil n’est pas très présent. Et quand au bout de 6 heures de baston on arrive dans la baie bien abritée de Parikia sur Paros, on jette l’ancre et on apprécie vraiment le calme pour manger la soupe chaude !
Plus tard dans l’après midi, on va se mettre au port de Parikia, pour visiter l’ile avec le bateau à l’abri. Moyen l’abri, d’ailleurs : les 2 jours suivants on s’est pris les vagues qui passaient par dessus le quai ! Mais on était bien amarrés.

Parikia abrite l’une des plus belles églises des Cyclades
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Le village est joli et assez animé, tout le monde prépare Noël. On trouve des journaux français pour voir le triste résultat des élections.
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Une journée de ballade en voiture de location nous a permis de faire (presque) le tour de l’ile, avec plein de choses superbes (voir aussi les photos sur l’album)

le petit port de Naoussa
le petit port de Naoussa

et repérage d’un super coin pour le lendemain, un petit quai rien que pour nous sur la presqu’ile d’Agios Ioanni, dans une baie très bien protégée.
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dans un environnement géologique magnifique (et désert) avec des sentiers super bien marqués pour pas se perdre !
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Enfin une petite traversée pour l’ile de Naxos, d’où Babeth doit s’envoler pour la France. On a profité d’une relative accalmie du vent, qui se remet à souffler fort dès la fin de l’après-midi, ça a été un peu sportif pour s’amarrer à un ponton ! Et depuis 3 jours ça souffle fort, du nord – en hiver ce n’est pas du meltem, c’est un vent différent, qui souffle jour et nuit. En ce moment et jusqu’à après-demain où ça doit se calmer, c’est du 6 à 8, soit 40 à 75 km/h = le bateau bouge beaucoup dans le port ! Quand on va promener en ville on titube !
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Il ne fait pas très froid, 13 le matin et jusqu’à 18 dans la journée si le soleil sort des nuages. Le chauffage de bord (un poêle à gaz-oil) n’a pas encore été allumé mais il est prêt.
Babeth est partie hier, depuis je bricole (entretien moteur entre autres), en attendant la fin de cette période ventée. Ensuite, d’autres iles à voir !

Naxos
Naxos