Cyclades suite

Nous cinglons sur Astypalaia, vent du Nord dans la dos, toutes voiles dehors, génois tangonné en ciseau. 5 à 6 nœuds dans un vent de 4 Beaufort environ. Nous avons contourné la pointe Est d’Amorgos, longeant une formidable falaise plongeant droit dans la mer Égée. Malheureusement des nuages s’accrochent aux sommets et la lumière n’est pas top pour les photos.
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Amorgos est une grosse ile dans laquelle on peut circuler à pied sur des sentiers bien balisés, et plein de choses à voir : des chapelles, des églises, un monastère accroché dans sa falaise, les moulins, de beaux villages, des vues sur mer, des vues sur falaises…
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En hiver la vie y est tranquille, les 2 petits ports sont quand même bien vivants, les cafés sont ouverts, avec toujours un peu de monde dedans. Quasiment pas de touristes, et nous sommes seuls en voilier.

Étape suivante : Astypalaia. Pourquoi ? C’est un belle ile parmi les autres belles iles des Cyclades (oups pardon, du Dodécanèse), elle a une forme de papillon, et plein de criques où poser l’ancre.
Nous avons fait le décompte pour être en Irlande début juin : il faut qu’on reparte de Crête fin février, donc finalement on n’a plus beaucoup de temps à passer en Égée. Dommage, on zappe la cote turque, et les iles du Dodécanèse (dont Rhodes est la plus connue), pour passer un peu plus de temps en Crête, en passant par l’ile volcanique de Santorin.
Dans les petites Cyclades, à Koufounissa, nous avons sympathisé avec le jeune médecin de l’ile. Pour les 400 habitants permanents, il y a un petit centre médical, avec un médecin et une infirmière. Ils ne croulent pas sous le boulot. La difficulté est de maintenir un médecin permanent sur l’ile, avec un petit salaire et peu d’attractivité… comme dans nos zones rurales en France. Mais Costa est très content de rester un an dans ce petit paradis, avant de retourner à Athènes faire une spécialisation. Sur son invitation, j’ai pu assister (à mon premier passages quand j’étais seul) à une soirée cours de danses traditionnelles. Le lendemain j’embarquai le prof de danse vers Naxos, il a préféré la traversée en voilier plutôt qu’en ferry. L’occasion de parler avec lui comme avec Costa de la situation politique grecque, du développement touristique dans les iles, de la vie des iliens. En tous cas on est bien contents d’être là hors saison touristique. La petite ile de Koufounissa, comme les autres, voit sa population décupler, les rapports ne sont pas les mêmes ! Si on fait du stop, on est pris par la première voiture qui a de la place, les gens sont très gentils. Et qu’est-ce qu’on fait là en plein hiver ? Et en voilier, en plus !

Nav en conditions hivernales. Soyons honnêtes : c'était plutôt exceptionnel !
Nav en conditions hivernales. Soyons honnêtes : c’était plutôt exceptionnel !

Astypalaia très sympa aussi. Malgré les nombreuses résidences pour tourisme construites récemment. Nous y passons quelques jours. Tranquilles.

à la Hora d'Astypalaia, chapelles minuscules et brochettes des petites motos omniprésentes
à la Hora d’Astypalaia, chapelles minuscules et brochettes des petites motos omniprésentes
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le petit café pour prendre un ouzo à midi

 

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