Un petit article spécial navigation. C’est vrai qu’ici, c’est particulier, avec autant d’iles (200 000, qu’y disent), de cailloux, de hauts fonds, de dangers plus ou moins visibles… Et donc ce peuple de marins a bien équipé sa mer d’autant d’aides à la navigation, perches de fer (iron perch sur les cartes) fichées sur les cailloux, cairns construits sur le saillant d’une île, marques latérales de chenal, cardinales, marques de danger isolé, et une ribambelle de feux à secteurs et de phares pour la nav de nuit, en particulier pour les longs mois de la longue nuit d’hiver.
Les cartes semblent très justes, pas très étonnant, et depuis l’invention des carte électroniques et du GPS, tout devient facile. On prépare bien sa navigation avant de partir, tracée sur l’écran de l’ordi de bord, et le GPS positionne le bateau très précisément sur la position réelle. Il faut être vigilant dans les passages délicats, et tout va bien. Et c’est tant mieux car avec autant d’iles, la lecture de paysage est très difficile quand on ne connait pas le secteur, et se repérer rien qu’à l’œil est une gageure.
Quelques exemples pris sur les traces des derniers jours (notre trace apparaît en trait continu plus épais) :
Un gros avantage quand même, par rapport à la Bretagne, très peu de courants ici, ça facilite énormément les choses par rapport à d’autres régions.
Et là, ce n’est pas une balise mais le pygargue qui, depuis le sommet d’un îlot, veille sur son domaine.