Pour les marins

Un petit article spécial navigation. C’est vrai qu’ici, c’est particulier, avec autant d’iles (200 000, qu’y disent), de cailloux, de hauts fonds, de dangers plus ou moins visibles… Et donc ce peuple de marins a bien équipé sa mer d’autant d’aides à la navigation, perches de fer (iron perch sur les cartes) fichées sur les cailloux, cairns construits sur le saillant d’une île, marques latérales de chenal, cardinales, marques de danger isolé, et une ribambelle de feux à secteurs et de phares pour la nav de nuit, en particulier pour les longs mois de la longue nuit d’hiver.

cairn
iron perch, par mauvaise visibilité, il faut être vraiment attentif !
le truc à toit conique rouge n’est pas une balise latérale mais un feu à secteur. A droite une latérale verte, flottante
une perche « décolorée ». Normalement elle doit être rouge ou verte. Dessus un goéland marin, au pied un eider à duvet.
ici un étonnant feu à secteur, construit sur un caillou dans un passage fréquenté

Les cartes semblent très justes, pas très étonnant, et depuis l’invention des carte électroniques et du GPS, tout devient facile. On prépare bien sa navigation avant de partir, tracée sur l’écran de l’ordi de bord, et le GPS positionne le bateau très précisément sur la position réelle. Il faut être vigilant dans les passages délicats, et tout va bien. Et c’est tant mieux car avec autant d’iles, la lecture de paysage est très difficile quand on ne connait pas le secteur, et se repérer rien qu’à l’œil est une gageure.

Quelques exemples pris sur les traces des derniers jours (notre trace apparaît en trait continu plus épais) :

vu d’un petit sommet ça donne ça, mais on ne voit pas les hauts fonds marqué sur la carte !
arrivée d’un soir, mouillage de la nuit et départ de la nouvelle journée
un passage entre 2 ilots
le même passage vu du bateau, aux jumelles
à l’approche…

Un gros avantage quand même, par rapport à la Bretagne, très peu de courants ici, ça facilite énormément les choses par rapport à d’autres régions.

Et là, ce n’est pas une balise mais le pygargue qui, depuis le sommet d’un îlot, veille sur son domaine.

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