Hébrides extérieures

Ajout d’un album photos, en particulier pour St Kilda.
NB pour avoir titre ou commentaire, cliquez sur « i » en bas de l’image

Et voici un exemple typique de mouillage dans les lochs des Hébrides extérieures : plus protégé, il y a la piscine couverte !

DSC08161

Et les bruyères commencent enfin à fleurir !

100 Loch Brolhum N-Harris 3

2 réflexions sur « Hébrides extérieures »

  1. Quel rêve !!! Seul dans un mouillage aussi beau, c’est merveilleux ! avec le soleil en prime, quel bonheur !
    Gros baisers à ts 2 de notre part à ts 2

  2. Bonjour à vous, fiers navigateurs.

    Des arides et rudes côtes de la Méditerranée aux aimables verdoyances de l’Écosse avec, pour unique trait d’union, la mer changeante, bleue, verte ou grise, je vous suis de loin dans votre périple.
    Ils ne sont pas si nombreux, ceux qui réalisent leur rêve et qui font une belle réalité de ce qui, aux yeux timorés des autres, paraissait une utopie.
    Je viens de m’offrir la relecture complète de votre blog et je me suis repassé toutes les photos (une après-midi n’a pas suffi, il a fallu y rajouter un bout de nuit).
    Par le texte et par l’image, souvent empreints d’un humour subtil, j’ai à nouveau apprécié cet harmonieux équilibre entre la solitude marine, le goût des îles, le sens de la fête chaque fois que l’occasion s’en présentait (musiques, folklore de bon aloi, bières et whiskies…), et l’attention naturaliste de tous les instants, la curiosité toujours en éveil.
    J’ai revu avec plaisir d’âpres sites crétois que nous avions bien aimés. J’ai frémi avec vous dans la passe aventureuse du Corryvreckan, craint les overfalls et poussé un soupir de soulagement (tout en me versant, par esprit de solidarité, un petit fond de Glenfiddich). J’ai été effaré des massacres perpétrés autrefois sur les îles de Saint Kilda ! Mais encore aujourd’hui, ici ou ailleurs, là où la profusion attire la convoitise et la cupidité. Je suis horrifié des hécatombes dont se rend coupable le plus grand prédateur que la terre ait jamais porté (au sens d’une grossesse monstrueuse). Dans l’hécatombe du vivant, je vois la  »tombe » de l’humanité qui déraisonne. A force de  »déparler » comme on disait autrefois dans les campagnes pour désigner un simple d’esprit qui divaguait, nous allons vers le néant.
    J’ai savouré les paysages grandioses, à terre ou vus de la mer, j’ai arpenté de votre pas tranquille ou à bicyclette, petites villes et villages authentiques, j’ai traînaillé sur les ports, rencontré des gens paisibles et vibré à l’évocation d’émouvants témoignages du passé, j’ai profité des spectacles de la nature que vous avez rencontrés ou choisis. J’ai parcouru aussi des ailleurs insoupçonnés, j’ai partagé vos émerveillements.
    Au Nord de l’Écosse, il y a l’Islande : n’êtes-vous pas tentés ?
    Grâce à vous, je navigue un peu par procuration et à bon compte, car la mer n’est pas trop mon élément. Disons que, par discrétion, je suis dans l’annexe, invisible passager clandestin.
    Nous ne voyageons plus guère ; raisonnablement, hélas, il y a un temps pour tout. Aux commandes de votre goélette, vous êtes un peu ma joélette.

    Continuez à vivre pleinement votre rêve et à nous le faire partager.
    Pour notre plus grand plaisir.

    En toute amitié.
    Jean

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *