Bon les Baléares, on ne pourra pas en dire grand-chose, on est passés « à toute vitesse » !
Il faut qu’on progresse… Donc il n’était pas au programme de visiter, d’autant que s’il y a des coins super dans cet archipel, c’est quand même extrêmement urbanisé, ça gâche un peu. Beaucoup.
On a touché Minorque à Port Mahon, pour le ravitaillement, puis au mouillage dans une crique déserte (terrain militaire, si on a tout compris), avec les goélands d’Audouin
Minorque – Majorque sous la pluie quasi tout la journée, par un bon vent arrière et mer houleuse. On a mouillé à Portocolum pour la nuit, sur une bouée gratos (enfin surement pas mais on nous a rien demandé!). Et re-départ pour longer la cote et joindre l’ile de Cabrera, au sud de Majorque. Au passage on regarde quand même les cala (Esmeralda, d’oro…) mais c’est construit à 98 %, bof c’est pas notre truc !
Cabrera, par contre, est en parc national, donc protégée de la boulimie des promoteurs! et c’est un petit bijou ! On mouille sur bouée dans une grande cala presque fermée, on paie un droit d’entrée dans le parc (7,70 €, ça va), et on a le temps de faire un tour à terre, de monter au château, on est les seuls, il fait beau, le balbuzard pêcheur parade au dessus de nos têtes (9 couples sur l’île, plus une colonie d’océanites tempête, plus des faucons d’Eléonore…)
Départ le lendemain de nuit, 5h30, lever de croissant de lune sur la baie, et sous les cris des œdicnèmes en migration !!!
Arrivée à Formentera, petite île au sud d’Ibiza, aperçue au coucher du soleil, arrivée de nuit au mouillage, et re-départ de nuit, on a pas beaucoup vu cette île !
Si, de loin :
Et le 4 avril au soir on arrive sur la cote espagnole – le Continent ! – à Morayra.
Là c’est un autre monde, celui des vacances pour gens du nord, à grande échelle ! C’est l’urbanisation à outrance, les stations balnéaires se succèdent à un rythme effréné, le summum étant Benidorm !
Fantastique !
Mais l’Espagne est terre de contraste, ils ont beaucoup plus d’espaces protégés qu’en France, et certains sont magnifiques comme le parc de Capo de Gata, le coin sud-est de l’Espagne.
Une destination à retenir pour découvrir depuis la terre comme depuis la mer ! Les paysages de l’arrière pays sont d’ailleurs ceux des western de Sergio Leone, qui ont été tournés par là.
La route continue, après un arrêt au port de Roquetas de las plasticas, capitale européenne des serres ! Voir sur google maps c’est impressionnant! (c’est à coté d’Almeria)
Allez on continue vers Gibraltar, mais vent contraire toute la semaine, et en plus un courant également contraire !
sympa le capo de gata!! ça donne envie de vacances!
bon sinon on voit pas beaucoup de photos de vos entrainement d’homme à la mer 😉