Les Baléares

Cet arrêt dans l’archipel méditerranéen espagnol n’était pas prévu mais a été sollicité par Hugo et Marie pour passer quelques jours avec nous. Leur dernière visite au bateau datait de la Corse en 2015 ! Depuis Alvor au Portugal, où nous avons passé une très bonne soirée en compagnie de John et Jane sur leur cata Barnacle III, nous avons donc cinglé vers Gibraltar puis longé la côte espagnole vers Moraira puis Ibiza. 600 milles au moteur la plupart du temps malheureusement, car pas de vent ou trop faible… alternant nuits en mer et mouillages.

Ibiza est la première île que nous touchons, par la côte nord, sauvage et rocheuse

les bateaux indiquent l’échelle et la taille des falaises

de grosses falaises calcaires, avec quelques coupures appelées « cala » (calanques à Marseille, uvala en Croatie, etc), au fond desquelles les profondeurs sont ancrables, s’il n’y a pas trop d’herbiers de posidonie, habitat sous marin sensible et protégé. Des gardes circulent d’ailleurs en bateau pour contrôler si les ancres des plaisanciers sont bien placées sur le sable ! Il y a une application qui cartographie les herbiers et nous indique où mouiller.

Nous rejoignons Hugo et Marie sur une plage tout près de Palma, la capitale de Mallorque. Après une petite période d’acclimatation au bateau et à ses mouvements incessants sur une mer mouvante (…!) nous voilà partis pour mouillages dans criques désertes entre des falaises vertigineuses. Enfin désertes… peut-être mais pas en été ! Chaque cala reçoit des dizaines d’embarcations en tous genres, du petit bateau à moteur loué pour les sorties à la journée aux yachts matuvus en passant par des voiliers de toutes nationalités.

Mais en général en fin d’après midi la majorité des bateaux repart vers les ports, et seuls restent les habitables.

Le seul port de la côte nord est Soller, très touristique et le mouillage dans la baie bien protégée est très encombré.

Après un tour au village (oulala y’a du monde!) retour au bateau pour aller chercher un mouillage pour la nuit dans une des cala un peu plus loin, mais à celle qu’on visait, la Calobra : trop de bateaux pour un faible espace, il faut dire que ce coin est magnifique, avec un canyon qui débouche entre les falaises… Tant pis nous rebroussons chemin pour jeter l’ancre à cala Tuent, où on est que 4 bateaux

au fond, le mouillage de cala Tuent

Les Baléares en été c’est aussi une bonne chaleur, heureusement qu’on peut se baigner, sauf quand on trouve quelques méduses ! L’eau est toujours très claire, on les repère facilement, mais il faut avoir l’oeil…

Surprise : un bateau de pêche norvégien ou suédois reconverti en tourisme

Enfin le 19, nous laissons Hugo et Marie à Pollença, au nord de l’île, après une séance de démêlage de notre chaîne d’ancre avec celle d’un corps mort inoccupé, et mettons le cap sur la France.

Conclusion pour les Baléares : des îles magnifiques, mais à faire hors saison pour éviter le monde, la chaleur et les prix (mouillages payants, marinas hors de prix!)

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