C’est vraiment une île magnifique. Oh il y en a certainement de plus belles, et de moins peuplées. Mais malgré les 5 à 6 millions de passagers par an qu’accueille l’aéroport, les côtes ne sont pas trop défigurées, et une partie est bien préservée, grâce entre autre à l’action de Manrique (cf. article précédent).
Les maisons pour vacances sont basses, cubiques et blanches, dans le style du pays, que l’on retrouve dans les villages de l’intérieur. Évidemment, si toutes ces maisons basses étaient réunies dans quelques grands immeubles, avec piscine collective au lieu de multitude de piscines individuelles, ce serait moins beau mais bien moins destructeur d’espaces naturels.
On a vu aussi nombre de projets abandonnés
sans doute liés à un appétit immodéré d’investisseurs imprudents.
Parmi les sites les plus spectaculaires figurent le parc national de Timanfaya, siège des plus récentes éruptions volcaniques (1730 et 1824). Des paysages fantastiques très bien mis en valeur, à fréquentation limitée (trajet à l’intérieur du parc en bus … ou à dos de dromadaire!)
On a aussi énormément apprécié le jardin des cactus, il faut aimer les piquants, évidemment, mais présenter autant d’espèces avec autant d’art de mise en valeur, chapeau (pointu) !
Les cactus sont immanquablement présents en déco dans tous les jardins, les ronds points, les espaces publics, sur fond de scories noires ou rouges.
Malgré une grosse présence touristique, et il faut compter aussi l’apport d’en moyenne un paquebot par jour, les différents sites ne sont pas bondés, loin de là. Les plages le sont sans doute plus, mais nous ne fréquentons que celles accessibles en bateau.
Les villages sont jolis, pleins de palmiers, blancs, éblouissants.
Aucune forêt, sur Lanzarote. Trop sec ! Par contre quelques paysages bien désertiques, dans lesquels nous découvrons l’Outarde houbara et les Courvite isabelle
Chiara, la plus grande des petites filles de Babeth, est venue nous rejoindre pendant une semaine ; nous lui avons fait découvrir les différents visages de Lanzarote, et une courte navigation nous a emmené à un beau mouillage au sud de l’ile, à la Punta Papagayo
Après le départ de Chiara, qui prend l’avion toute seule, et au bout de 22 jours passés ici, nous appareillons pour l’île voisine, Fuerteventura.