La deuxième île des Canaries, nous l’abordons après une courte navigation par vent très faible, sous spi et sur une mer d’huile. Ce qui nous a permis de voir une baleine croiser en sens inverse
Nous passons 3 nuits au mouillage sur Isla de Lobos, une petite île très proche de Fuerteventura. Le soir, c’est désert, cette réserve naturelle n’est pas habitée, nous sommes 3-4 bateaux au mouillage. Mais dans la journée c’est très agité, des navettes déposent plein de touristes, des catamarans de loisir se mettent au mouillage et sortent paddles et jeux de mer, des scooters viennent virevolter à grand bruit. Nous sommes à terre à arpenter cette jolie petite île volcanique, avec son joli puertito dans un petit lagon.
Puis nous partons le long de Fuerteventura, jusqu’au petit port de Gran Tajaral au sud de l’île. Ce qu’on voit de la mer : un vaste désert montueux ponctué de quelques complexes touristiques,
Au port nous sommes accueillis par Éric et Rose sur Dolce vita, nous nous rencontrons régulièrement depuis Madère, ils nous aident à nous amarrer.
Avec une voiture de location, nous sillonnons l’île, très grande mais très peu peuplée. Quelques photos assez parlantes pour définir ces paysages
La terre, surtout en fond de vallée ou en plaine, est souvent de couleur rougeâtre, parfois ocre. Il y a d’immenses champs de cailloux, et souvent très peu de végétation. Et quelques vrais déserts de sable !
Bref, si on fait exception des complexes touristiques, c’est encore une bien belle île, pour ceux qui aiment les paysages désertiques. Les arbres ne me manquent même pas,… bon, on en retrouvera sur Gran Canaria et Tenerife.
Concernant la faune, on a retrouvé quelques outardes houbara et coursvite, mais trop peu à notre goût.
Un petit mammifère est également présent, surtout dans les lieux touristiques ou les gens les nourrissent. Introduit en 1965, il prolifère et réjouit les touristes.
Coté climat les températures ont fraîchit, en même temps que les journées raccourcissent. Mais on est toujours en short et ticheurte, la mer est baignable tant qu’il n’y a pas trop de vent. On voit qu’en Lozère il a commencé à neiger…
Ces derniers 10 jours le vent a été plutôt fort, nous confinant au port après avoir rendu la voiture. Cela n’empêche pas ceux qui s’apprêtent à traverser l’Atlantique de se rapprocher de Gran Canaria ou de Tenerife, voire du Cap Vert, donc on voit du passage et ça discute sur les pontons.
Nous, on est pas pressés. Donc on attend que la mer se clame un peu pour passer à Gran Canaria, que nous visiterons à notre rythme.