Le Portugal

Toujours poussés par le vent du Nord, nous abordons le Portugal par Viana do Castello. Au contraire de la cote espagnole entaillée par les profondes rias, la cote portugaise est plate, rectiligne et monotone. L’intérêt est dans les villes, qui regorgent de trésors : églises d’une incroyable baroquitude,

l’église de Viana
Porto

magnifiques azulejos qui recouvrent des murs entiers,

dans l’église de Viana
à Porto
à Porto

… palais extravagants chargés de l’histoire de ce pays de marins conquérants le monde.

Palacio National de Pena
monastère des Hiéronymites à Belem

Du port de Lexoies, nous prenons le bus pour passer 2 journées à Porto. Des milliers de choses à voir, bondée de touristes, attachante et fatigante.

les quais du Tage et la vieille ville – combien d’églises ?
les bateaux de transport du Porto sur le Tage

Plus au Sud, nous remontons un canal dans la lagune jusqu’à la petite ville d’Aveiro, plus tranquille, avec ses canaux, ses salins. Le bateau trouve un ponton accueillant au club nautique local.

les canaux d’Aveiro et les « gondoles » locales (à moteur)
les salins dans la lagune

Depuis Figueira da Fos, nous prenons le train pour Coimbra, qui a été la capitale et reste toujours célèbre pour son université et sa fameuse bibliothèque Joanina (ou les chauve-souris sont soigneusement protégées car elles éliminent des insectes mangeurs de livres …)

Coimbra la cour de l’université

En passant un peu à l’intérieur des terres, nous apercevons de nombreux nids de cigognes sur différents supports : bâtiments, pylônes électriques…

Puis Nazaré, petite ville assez touristique où l’on peut voir de jolies barques peintes sur le rivage

et des femmes en costume, mais ce n’est bien souvent que pour vendre des souvenirs ou pour proposer des hébergements.

De là l’île de Berlenga, une des rares îles le long de cette côte. C’est une réserve nationale, et pour nous l’occasion d’entendre le concert nocturne des puffins cendrés, qui y nichent.

des centaines comme ça… ça dépote ! (enregistrement C. Mroczko sur oiseaux.net)

le mouillage au pied du fort sur Berlenga
goéland leucophée et ses 2 poussins

Le mouillage y est assez exposé donc nous repartons à Peniche où nous jetons l’ancre à l’extérieur du port, abrités par le môle. De là nous prenons le train pour visiter Obidos, jolie petite cité médiévale bien conservée.

C’est bizarre, tous les beaux coins sont bourrés de touristes !

Nous décidons d’ignorer Lisbonne, et nous arrêtons à Cascais, station balnéaire des lisboètes, au débouché du Tage ; en profitons pour acheter une chaîne d’ancre neuve (plus chère qu’en France !), l’autre étant usée et rouillée. Cascais est assez agréable, et nous pouvons mouiller devant sa plage, donc gratos. Deux visites : location de voiture pour une balade dans le parc naturel de Sintra et visiter son Palacio National ainsi que l’extravagant Palacio National de Pena…

Palacio National de Sintra
un vilain barbu au Palacio nacional de Pena

En revenant, on s’arrête au Cabo da Roca, qu’on a doublé sur la mer et qui est le point le plus à l’ouest de l’Europe continentale.

… et Belem en train, quartier excentré de Lisbonne, avec son monastère des Hiéronymites, son impressionnant musée de la marine, sa pâtisserie réputée pour ses pastels de nata (effectivement délicieux)…

Un peu de navigation quand même, toujours poussés par ce vent du nord bien commode !

Dernière étape à Sines, ville natale de Vasco da Gama, omniprésent : statue, place, rue, musée, stade, école, etc.

le port de pêche
l’activité portuaire industrielle interpelle Vasco da Gama

On y reste quelques jours à flâner, découvrir les petites rues, le musée d’art moderne très moderne, le petit resto (pour mon anniversaire), la fête de la gastronomie où l’on a pu goûter différentes choses. La gastronomie portugaise ne nous laisse d’ailleurs pas de souvenir impérissable.

Puis après étude de la météo et avitaillement conséquent, c’est le départ pour l’archipel de Madère, à près de 460 milles ( 850 km ) de là, cap au Sud-ouest. Départ dimanche 14 juillet. Avec le vent prévu, régulier 15 à 20 noeuds portant au sud (l’alizé portugais), il nous faudrait 80 à 90 heures…

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