Et c’est reparti !

Le 29 avril, nous appareillons depuis l’île d’Yeu vers l’Espagne, plus précisément la Galice. 300 milles à travers le golfe de Gascogne.

En fait nous avons rejoint le bateau depuis fin janvier. Nous devons mettre le bateau à sec au Crouesty, situé à l’entrée du golfe du Morbihan, pour divers travaux. Après quelques bons moments passés chez nos amis Marie-Thérèse et Henri, qui vont partir ce printemps avec leur voilier pour la Norvège, nous contournons le Finistère dans des conditions météo… pas faciles : nous devons attendre 6 jours à Camaret pour doubler la pointe du Raz.

Après quelques escales (Lesconil, île de Groix, Belle-île) nous attaquons le chantier au Crouesty début février : retouches de peinture, pose d’un moteur neuf,

installation d’un AIS (appareil qui « voit » les autres bateaux, leurs caractéristiques, leur route) , changements parcs batteries, démontage entretien remontage, etc.

Début avril nous sommes de nouveau à l’eau, et partons pour Belle-Ile avec Valentine, Manu et Chiara. Pas de pot, en pleine mer le moteur a des ratées puis s’arrête, et sans voiles nous dérivons sur les rochers de Houat… et sommes contraints de lancer un appel de détresse à la radio ! Un pêcheur vient nous prendre en remorque jusqu’au port du Palais (ça nous a coûté 300 €), et pendant que les autres visitent l’île, je m’occupe du moteur… qui n’est d’ailleurs pas en cause. Il s’agissait d’impuretés dans le réservoir de gazole, qui ont bouché l’arrivée ! Donc le nettoyage du réservoir, qu’on avait différé pour ne pas jeter les 100 l qu’il contenait, on l’a fait de retour au Crouesty, avant de repartir définitivement, cette fois ci, après livraison de notre génois tout neuf.

Puis, on va visiter les îles du sud : Hoedic, Noirmoutier, Yeu,

Noirmoutier
marais salant sur Noirmoutier
dolmen marin sur l’île d’Yeu
Port-Joinville sur Yeu : un petit air du Sud

Après quelques jours d’attente d’une météo favorable sur 3 jours, nous quittons la France pour ce qui pourrait être un grand tour : Espagne Portugal, Maroc, Madère (?), Canaries, Cap Vert puis traversée de l’Atlantique dans l’hiver 2020-21. La suite n’est pas encore précisée.

La petite traversée pour la Galice se passe très bien. Petit temps, nous utilisons le spi tous les jours. Très peu de trafic, un cargo par ci par là. Plusieurs groupes de dauphins (communs à bec court) nous accompagnent un bout de chemin,

et quelques passereaux migrateurs se posent sur le bateau pour prendre un peu de repos. Il y a même cette hirondelle rustique qui rentre dans le bateau, se pose là, là et là, et même sur ma main tendue, et même sur la tête de Babeth, où, gazouillant gentiment, elle est restée tranquillement tout le temps de la vaisselle ! Elle finira par trouver un coin calme dans notre chambre pour y passer la nuit !

Mardi 1er mai à 23h30 nous arrivons dans le Ria de Viveiro. Malheureusement la mer, assez agitée à l’extérieur, rentre bien dans la ria et le mouillage tranquille près de la plage est plutôt compromis. Nous nous réfugions dans la marina de Viveiro et pouvons nous reposer.

lever de soleil après une nuit en mer

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