Trêve hivernale

Enfin le 14, nous quittons la ville et prenons un mouillage près de Port Racine, « le plus petit port de France »

Port Racine et son système original d’amarrage des bateaux

Le lendemain matin, promenade à terre (on est au pied du site de la Hague, traitement de déchets nucléaires en tous genres et « en même temps » site naturel). L’après midi, à la renverse du courant, nous passons le Raz, direction les îles anglo-normandes. Nous arrivons de nuit à Serk, et le premier mouillage prévu étant secoué par une bonne houle, nous contournons l’île pour prendre une bouée au nord ouest, dans la Grève de la ville, près du Port creux. Plus calme, en tous cas le soir. Le lendemain, ça bouge bien, et en plus on voit rien, la brume a envahi le site. Pour bien nous le signifier, la corne de brume installée sur le phare un peu plus haut, mugit toute les 30 secondes ! Bon ! On attends un peu que le temps se lève, et annexe à l’eau, débarquement à Port creux, très particulier !

On accède au port par un tunnel.

pour faire un tour de l’île

du haut de ces falaises, on contemple… le brouillard

Le soir nous déménageons de nouveau pour aller mouiller à Port à la jument, à l’abri du vent d’Est qui s’est levé. C’est joli, c’est calme… jusqu’au lendemain matin !

Mais en route pour la Bretagne ! Une bonne journée à la voile tranquille, avec accompagnement par quelques migrateurs (un pinson et un étourneau qui ont pris un peu de repos sur le bateau-taxi)

l’étourneau visiteur

et une panne de pilote automatique : rupture d’un flexible hydraulique. Ça c’est embêtant et nous oblige à nous poser à Paimpol, après un dimanche ensoleillé à Bréhat, pour attendre la pièce de rechange.

Décembre approche, les jours raccourcissent sérieusement et nous cherchons un point de chute pour faire des travaux sur le bateau. Le remplacement du moteur est décidé, nous avons une confiance trop limitée dans le vieux Perkins, qui nous a déjà coûté cher. Il faut aussi commander un génois (voile d’avant) neuf, suite à la destruction du vieux en mer du Nord, après 11 ans de loyaux services entre le 70è sud et le 70è nord. Et plein d’autres bricoles.

Nous rejoignons dans l’Aber Wrac’h  Marie-Thérese et Henri, rencontrés sur leur Luskell en Irlande il y a 3 ans.

Ils font une petite place à Nocciolino à Paluden, nous passons quelques bons moments ensemble puis partons faire la tournée famille, copains et maison.

Retour en janvier, après les fêtes !

Une réflexion sur « Trêve hivernale »

  1. Eh bien, bonne reprise de la navigation et bons soins au bateau !
    En espérant que 2019 vous apporte encore plein de super paysages et des mers pas trop méchantes.
    Gros bisous
    Sylvie CM

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