En route pour les San Blas

Et ben ? Vous parlez pas de la Colombie ?

Bah si, mais une partie de notre séjour a été occupé à retrouver une annexe, tâche assez compliquée ici (en France en 2 jours et sur le bon coin on trouvait notre bonheur pour pas trop cher), tout ceci nous maintenant dans une morosité peu commune.

Santa Marta, une des grosses villes de la côte caribéenne (500 000 hab), dotée d’une des seules marina du pays, qui peut accueillir des bateaux de passage. Les autres bateaux présents sont essentiellement des professionnels qui emmènent leurs clients sur le plages alentours, avec des prestations plus ou moins sophistiquées. Une constante : alcool et musique à fond !

Passons sur la recherche d’annexe, infructueuse ici (si l’on excepte ceux qui essaient de nous vendre 3000 dollars leur dinghy pourri!). La ville est jolie, bien qu’assez sale et malodorante, assez touristique mais surtout fréquentée par des colombiens, qui viennent à la mer.

la plage à coté de la marina

il faut dire qu’on y était pendant la semaine sainte !

Il y a un petit quartier près du port où on ne trouve que des restos et bars plutôt branchés et très fréquentés, mais dès qu’on s’en éloigne on trouve la ville où les touristes ne mettent pas le pieds, avec des rues très commerçantes, encombrées et très bruyantes (les pip pip incessants des 2 roues et des voitures). Le rues sont bordées de magasins, et les trottoirs occupés par des micro commerces ou artisans réparateurs de tout.

réparateur de ventilateurs, un métier vraiment utile

L’architecture de style colonial peine à ressortir, sauf sur les quelques places

Et pas loin de Santa Marta se trouve la Sierra nevada et ses sommets à plus de 5700 m. On a trouvé à coté de Minca un super gîte perché dans ses contreforts pour aller se mettre au vert pendant 3 jours. Un vrai bonheur, l’emplacement du gîte sur une crête dans la forêt, les super repas bio et végétariens tirée de leur ferme à coté, la famille amérindienne Wiwa juste à coté, les oiseaux partout, la ferme à coté productrice de cacao et de café, et l’oubli des soucis !

petit déjeuner au balcon
colibri sous notre nez

Retour au bateau… trouver une annexe… on a bien une piste à Barranquilla, mais pas claire (revente d’annexes volées ? – prix assez élevés pour de l’occase pas reluisante). On part pour Carthagène où il y a plus de voiliers, plusieurs marinas, des magasins de matériel.

Le passage de cette partie de la côte colombienne, réputée difficile, se passe sans problème par un vent soutenu mais portant, et une mer modérée (quand on attend le pire, on trouve les mauvaises conditions acceptables!).

Cartagena

Assez surprenante au premier abord, puisqu’on ne voit que ces tours, de loin.

Mais il y a la ville historique, ancienne capitale de l’exportation des richesses de l’Amérique du sud vers l’Europe. Malheureusement pleine à craquer de touristes, de magasins à touristes et des vendeurs de rues que veulent te vendre leurs babioles (s’agirait-il de la bimbeloterie apportée par les blancs pour acheter l’or ?). Nous n’avons fait que 3 sorties en ville, ont 2 le soir quand la chaleur de la journée est un peu retombée. Il y a quand même dans les rues des vendeurs d’agréables jus de fruits frais, voire de coctelles, de la cuisine de rue, des spectacles de rue, tout ça bien agréable.

cuisine de rue
jus de fruits

A la marina de Cartagène, on a aussi pu re-nettoyer le réservoir de gasoil, encore une fois gagné par les bactéries, qui obstruent l’arrivée de gasoil au moteur, juste au moment où on en a besoin !!! (entrées dans les marina ou dans les mouillages)

dans le réservoir de gazole, les dépôts dûs aux bactéries
Néné et Vladi au nettoyage

et on a racheté une annexe, neuve, sans marque tellement ils en ont honte, faut croire, mais quand même chère (2 fois plus que la moins chère en France)

et un petit moteur Suzuki neuf de 2,5 cv, bon on testera ça dans les îles !

Le 6 mai, on part de Cartagena, pour quelques îles au sud, puis pour les San Blas, un chapelet d’îles peuplé par les Kunas, le long de la cote du Panama. Sans connexions internet.

Une réflexion sur « En route pour les San Blas »

  1. Bonjour les amis,
    Quand vous aurez retrouvé votre connexion internet, je vous conseille le dernier bouquin de Yann Kéffelec que j’ai bcp aimé : » la mer et au delà »
    C’est une biographie de Florence Arthaud. Ca se trouve en téléchargement sur les sites qu’on aime bien….
    Si vous saturez de la mer il vaut mieux « le tailleur de Rélizane » d’Olivia Elkaim.
    Gros bisous
    Sylvie

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