Bonaire, Curaçao, Aruba

Ces trois îles sur la route de la Colombie font partie du royaume de Hollande, ce sont les Antilles néerlandaises, et à ce titre fréquentées principalement par les hollandais qui vont passer une semaine au chaud, mais aussi par les allemands qui sentent un air du pays, également par des américains qui font les Caraïbes, et des voiliers, c’est sur la route de Panama pour les tourdumondistes !

A Bonaire comme à Curaçao il y a des quais pour 2 paquebots de croisiéristes et ça fait du monde dans les petits centre ville contaminés par les magasins de souvenirs. Mais dès qu’on s’en éloigne, dans les faubourgs populaires ou la campagne, on retrouve une population très métissée d’origine africaine (liée à l’esclavage) et sud-américaine.

On ne voulait s’y arrêter que très peu de temps, mais c’était une escale primordiale pour faire réparer le pilote automatique, en panne depuis Los Roques. Bon, au bout de longs jours de recherche de la panne (électronique, électrique ou hydraulique ?), de contacts divers et pas toujours utiles, d’attente, un technicien a trouvé la panne, c’était le clutch !!! Bon-sang-mais-c’est-bien-sûr ! Pourquoi ne l’ai-je pas vu plus tôt ? En plus on avait la pièce de rechange à bord, pas besoin de commander en Europe (long, cher, etc) et voilà c’est réparé (c’est un résumé très succinct!)

une partie du pilote, située dans le coffre arrière : en haut le moteur électrique qui envoie l’huile dans le vérin, en bas. Grand jeu : celui ou celle qui trouve le clutch gagne une croisière dans les Caraïbes sur Nocciolino !

En prime les batteries du bateau ont lâché, il a fallu tout changer (des batteries changées en 2019 qui devaient durer au moins 10 ans…) heureusement on trouve ce qu’il faut ici, pas moins cher qu’en Europe mais avec un taux de change très défavorable dès qu’on paie par carte.

Ça commence à bien faire avec toutes ces pannes et problèmes techniques ! Et ça coûte trop cher !!!

On a quand même visité un peu l’île, qui n’est pas très attrayante, pas de belles montagnes ni de belle forêts, pas de beaux mouillages. Deviendrait-on difficiles ?

Le paysage ressemble en général à cela, et souvent avec plein de constructions. Quelques restes de forêts, l’île aurait été bien boisée avant l’arrivée des européens, qui se sont servis du bois pour la construction navale. Climat très sec, les faibles hauteurs ne suffisent pas à arrêter les nuages. Quasiment pas d’agriculture, tout vient de République dominicaine , Colombie ,USA et Canada.

Quelques lagunes retiennent une petite colonie de flamants rouges (d’Amérique), que viennent observer des flamands roses (peau blanche + coups de soleil!)

Le flamant des Caraïbes, un cousin de notre flamant rose

D’autres flamands nagent avec les tortues

sous l’œil goguenard des petits perroquets

Le cactus et roi, et la végétation est le plus souvent très épineuse, interdisant la balade hors sentier.

La capitale, Willemstad, est assez sympa, si l’on fait abstraction des touristes et de leurs magasins dédiés. Beaucoup de peintures murales, de simples petites maisons colorées dans les faubourgs

et de grosses maisons bourgeoises hollandaises, souvent détenues par des compagnies ou des hébergements pour les touristes venus en avion

Autour du centre ville assez restreint, d’immense banlieues et zones commerciales, dans lesquelles on trouve de tout, mais il faut chercher !

Deux trois choses assez marquantes, pas propres à ces îles mais qui font détester le genre humain : au mouillage, le manque de respect des bateaux à moteur et des moto-mer envers les autres usagers (passer à fond tout près des autres bateaux), et à terre la pratique quasi systématique du jeter d’ordures par la vitre des voitures… les bords de route ou les plages sont des décharges ! Pour un pays « civilisé »… Et sur la route, les hurlements des moteurs de motos ou voitures tunées, poussés à fond, pour frimer… quand changera-t’on de monde ?

juste à coté du panneau « keep your beach clean ». Et dans les palétuviers à coté c’est plein aussi !

En ajoutant des complications administratives très désagréables : il faut un permis pour les mouillages mais pour l’acheter c’est galère, les zones de mouillage sont strictement délimitées et on ne peut pas en changer, et les services de l’immigration, situés à perpette, qui n’acceptent pas de nous faire la sortie si on y est pas physiquement tous les deux… on a du y retourner ensemble ! Bref beaucoup de mauvais points pour ce pays !

Bon. Ça c’était pour Curaçao, Bonaire on n’y est quasiment pas restés et Aruba, on va juste faire un mouillage sur la route de la Colombie.

Mais on a quand même trouvé de chouettes coins, rencontré de chouettes personnes (à la marina Pierre sur Karma, qui nous a « rapproché » d’Oléron, et ses cousines Anne et Véro).

le caracara, gros rapace très courant et très visible

2 réflexions sur « Bonaire, Curaçao, Aruba »

  1. Rien ne vous arête alors ! Vous surmontez toutes les pannes bravo….
    Nous partons à Chanac demain pour 3 semaines en espérant qu’on aura envie de voter au second tour….

  2. Salut les ami.e.s et cousin.e.s !
    hé bien dites donc la petites noix à bien du mal avec ses pièces détachées ! Heureusement, vous maîtrisez le truc et avez malgré tout de la chance, puisque vous réparez et repartez !

    Vous avez bien pensé à vos procurations de vote ? On compte sur vous aussi !

    Pareil que Sylvie C, on espère avoir envie de voter au second tour.

    Bises
    Jean-No

Répondre à Jean-Noël Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *