Retour au bateau !

5 novembre : nous voilà revenu dans les Antilles, après diverses péripéties aériennes et covidiennes qu’il vaut mieux oublier !
Le bateau est toujours à sa place, sans soucis apparent. Nous découvrirons bientôt qu’une colonie de minuscules fourmis s’y est installée, mais quasiment sans dégâts sur la nourriture, qui était en principe hermétiquement emballée. Nous ne repérerons leur base qu’un mois plus tard, entre 2 panneaux d’isolant (sans pouvoir la détruire complètement, nous le verrons par la suite).
Suivent 12 jours épuisants de chantier, pas encore ré-acclimatés à la chaleur : 28 à 30 °C à l’ombre, mais il n’y a pas d’ombre, et le terre plein est moins venté que la baie ! Nous adoptons notre rythme de travail : lever très tôt, sieste aux heures les plus chaudes. Travail essentiellement sur la coque à l’extérieur : couches de Méta sous la flottaison, et au dessus, traitement des défauts apparus sur le jaune.

L’ambiance sur le terre-plein est sympa, pas mal de gens travaillent sur leur bateau, et nous avons les copains Virginie et Nico de FoufouGongon pas loin (on était confinés ensemble à El Hierro aux Canaries).
Nous remettons à l’eau le 17 novembre, à l’ancre dans Tyrrel bay, pour finir le réarmement du voilier et quelques travaux à l’intérieur. Et un peu de visite autour de Carriacou

Mais en traitant une partie suspecte sous la cuisine, il est apparu que sous la peinture la rouille avait travaillé… jusqu’à traverser la coque ! Pas un trou franc encore, mais ça suinte de l’eau, et il faut colmater provisoirement et pour cela ressortir le bateau ! Opération réalisée le surlendemain, le soudeur nous attendait, il a découpé largement les parties amincies par la rouille, puis ressoudé une plaque d’acier, en quelque heures c’était terminé.

Nous remettons à l’eau le lendemain, mais avec la décision de rejoindre au plus tôt un chantier où l’on pourra sabler la coque, ce qui permettra de la réexaminer plus précisément, de faire éventuellement quelques rapiéçages supplémentaires et de refaire à neuf le traitement des œuvres vives (sous la flottaison). C’était prévu au Guatemala dans quelques mois, ce sera probablement à Trinidad un peu au sud d’ici, en décembre. Trinidad et Tobago vient de rouvrir ses frontières, et Jérôme, Émilie et leurs enfants, sur leur voilier Aelig et rencontrés aux Canaries, y sont en ce moment et ne nous disent que du bien des chantiers là-bas.
En attendant, nous avons retrouvé à Carriacou le gallois John sur son catamaran Barnacle C, rencontré à Madère puis aux Canaries. Ces rencontres et retrouvailles sont vraiment un des grands plaisirs de ce voyage !
Enfin le 3 décembre nous quittons Carriacou et rejoignons l’île de Grenade à une demi-journée de navigation peinarde, pour faire un peu les touristes, quand même !

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