La Transat !

Nous dirons peu de choses de Santiago, la dernière île du Cap vert visitée. Nous avons pu y retrouver Guillaume, un copain lozérien établi à Praia, la capitale, et venu nous voir à notre mouillage à Tarafal.

Nous avons aussi rencontré ici Jone et Sandro qui nous ont aidés pour faire le plein d’eau et nous ont amenés à Praia faire les formalités de sortie. Du coup on a traversé l’île pour nous rendre compte qu’elle était, comme les autres, digne d’intérêt par ses paysages assez montagneux, ses villages, ses côtes… mais nous avons vraiment envie de changer, maintenant !
Donc après force avitaillement en vivres et en eau, nous levons l’ancre le 23 mars direction la Guyane. La météo annonce des alizés de l’ordre de 20 nœuds, et c’est ce que nous aurons tout le long, sans trop de variations, pas de grains importants avec coup de vent en pleine nuit, pas de mauvaise rencontre (très peu de bateaux sur cet océan…) pas de bonne non plus (baleines dauphins) par contre presque tout le long des sargasses en plaques ou en longues traînées

une algue brune dont certaines espèces sont exclusivement flottantes

On a quand même trouvé ça un peu long car la mer, une fois de plus (!) était pénible, genre il faut se cramponner tout le temps !
En approchant des côtes, bonne surprise, le courant des Guyanes qui vient de l’Amazonie nous pousse vers notre destination et les dernières 15 heures nous voguons à une vitesse de 6,5, puis 7, puis 8 nœuds alors que notre moyenne aura été de 5,5 pendant toute la traversée ! Ce qui nous a permis d’aborder les îles du Salut vers 15 h plutôt qu’à la nuit comme calculé.

les îles du Salut

Au final 1889 milles parcourus en 14 jours et quelques heures, pour découvrir 3 îles couvertes de cocotiers, nous jetons d’ailleurs l’ancre dans la baie des cocotiers sur l’île royale, qui rappelons le, a servi de bagne à la France entre 1852 et 1946. Ses vestiges, plus ou moins entretenus, se visitent, tous les jours plusieurs bateaux viennent de Kourou. Dans certaines parties (notamment sur l’île St Joseph) la forêt est en train de recouvrir les vestiges

et la visite de ces lieux de souffrance fait forte l’impression.

l’île du diable, sur laquelle étaient isolés les prisonniers politiques, comme Dreyfus

Mais ces îles ne sont séparées de la côte que de quelques kilomètres donc on y trouve une partie de la faune et de la flore de Guyane, à notre grand plaisir !

un agouti, gros rongeur très répandu ici
jeune singe capucin

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