Voilà nous sommes revenus au bateau le 22 janvier 2020, avons terminé le chantier le 30 et avons étés remis à l’eau le 31 ; Pas de commentaire sur les travaux, sauf que c’est physiquement un peu raide… enfin c’est nous qui devenons raides ! Pour la prochaine fois on embauchera !

Dès la mise à l’eau on quitte Radazul, pour revenir à Santa Cruz (toujours sur Ténérife), pour préparer le travail suivant : poser des panneaux solaires supplémentaires pour augmenter l’autonomie en navigation. Également pour continuer de profiter de cette île.


Puis nous partons vers la petite île de La Palma, depuis le petit port de Garachico ; belle navigation de 10 heures avec un bon vent de travers, la coque est propre le bateau marche bien. Malheureusement, même s’il fait beau, le temps est brumeux et il est impossible de voir les sommets de îles, 3718 m pour le Teide et 2426 m pour le sommet de La Palma. Nous ne voyons le relief qu’à quelques milles de l’arrivée à Santa Cruz de La Palma, dommage !

La petite capitale est très jolie, avec ses maisons colorées et ses balcons de bois.
On dit que La Palma est la plus belle des Canaries, et c’est vrai que c’est un concentré des différents paysages de l’archipel ; on retrouve avec plaisir les volcans, le plus récent est de 1971, et dans un paysage lunaire on y découvre le lézard local

Au sud de ce volcan des salines fonctionnent toujours
on retrouve aussi de très belles forêts de pin des Canaries, avec beaucoup de gros vieux arbres
et la laurisylve, la forêt de lauriers que l’on a découverte à Madère, avec de très beaux restes.

des paysages grandioses avec la Caldeira de Taburiente, le cratère du volcan principal, qui culmine à 2426 m, le fond étant à 900 m environ. On peut y aller à pied en suivant une gorge encaissée, dans laquelle coule un filet d’eau. Ne pas se faire surprendre par un orage !


Dans la montagne, on retrouve avec plaisir le crave à bec rouge, qui n’est présent que sur La Palma, mais aussi sur des bouteilles de bière !
Le printemps redémarre bien en février, beaucoup de fleurs s’y mettent, ça sent bon, c’est joli, il fait doux. (NB : les châtaigniers, implantés ici pour leur fruit, sont encore défeuillés)
Au bord de la mer règne la banane (platana), principale source de revenus de l’île, avec le tourisme. Impressionnantes surfaces de production, pas bio, pas très beau, très consommateur d’eau et de plastique.
Le tourisme, lui, est plus diffus que sur les grandes îles. Comme sur les 2 autres petites îles, il y a un aéroport, mais pas pour les grandes lignes ; le trafic (de bananes, de touristes…) se fait par ferries, qui débarque beaucoup de gens à pied avec sac à dos, amateurs de randonnées.
Et puis ces jours-ci, c’est le carnaval, mais ce sera pour le prochain article !

PS nos pérégrinations sur Gan Canaria et une partie de Ténérife sont passées sous silence, mais il y a des photos dans l’album ; pour faire court, c’était très bien aussi !